La cohérence cardiaque

La cohérence cardiaque

« Il faut 5 heures à notre corps pour contrebalancer 5 minutes de colère »


Les effet des émotions sur notre corps 

Qu’est-ce qu’une émotion ?

Face à un événement, une émotion est une réaction automatique qui se traduit par des sensations physiques.

Il existe 6 émotions primaires universelles (ou états internes communs, pour Ralph Adolphs et David J. Anderson , La Neuroscience des émotions)

Les 6 émotions de base et leurs fonctions

1. La peur

La peur signale la présence d’un danger, réel ou imaginaire.

Sentir la peur nous indique que notre équilibre intérieur ou extérieur est menacé.

Les réactions corporelles qu’elle entraîne permettent de faire face à ce danger: afflux de sang dans les muscles et accélération du rythme cardiaque. Ces réactions sont provoquées et dirigées par les « hormones du stress » : l’adrénaline et le cortisol.

2. La colère

La colère surgit lorsque l’on se sent envahi sur son territoire intérieur, par rapport à ses valeurs, à son identité. Lorsque nous ne sommes pas entendus, respectés ou lorsque l’on essaie de nous imposer quelque chose.

La colère indique que nous devons respecter ce qui est essentiel pour nous.

Agressivité, mécontentement, rage, emportement, … Les nuances de la colère sont multiples. Mais ces états ne sont pas synonymes de colère. Il sont simplement des expressions (inappropriées et peu efficaces) de cette dernière.

La colère déclenche une concentration d’énergie provoquée par une hausse importante de cortisol.

3. La tristesse

Cette émotion traduit une douleur émotionnelle. Les sentiments de désespoir, chagrin, déception et impuissance lui sont associés.

Elle se traduit par un ralentissement du rythme du corps. Ce retour au calme, ce « retour à soi », donne le temps nécessaire pour intégrer l’événement douloureux, pour se régénérer et trouver de nouveaux repères avant de reprendre le cours de sa vie.

4. Le dégoût

Le dégoût est une émotion importante qui permet de ne pas avaler n’importe quoi, au sens propre et au sens figuré. Qui permet de ne pas accepter ce qui n’est pas bon pour nous. Par conséquent, cette émotion nous préserve.

Le dégoût c’est comme une sensation de nausée, physique et psychologique.

5. La surprise

La surprise est provoquée par une information ou un événement inattendu ou inconnu. Elle a une incidence incroyable: elle élargit nos perceptions visuelles et auditives pour bien analyser ce qui se passe et décider en pleine connaissance de cause de la meilleure façon d’agir.

La surprise, c’est l’ouverture au changement. C’est elle qui nous permet d’affronter l’inconnu, car elle nous aide à nous adapter rapidement à toutes les nouveautés.

6. La joie

La joie est la reine des émotions. A double titre:

  1. C’est une des plus puissante physiologiquement, car elle nous inonde de ses hormones (ocytocine, endorphine,…) qui nous donnent un sentiment de satisfaction et de plaisir, développent l’optimisme et augmentent notre énergie et notre bien-être. Ses hormones sont à la fois relaxantes et excitantes : les battements du cœur deviennent plus forts mais la fréquence cardiaque ralentit, la respiration devient elle aussi plus ample et une sensation de chaleur envahit le corps par vagues, comme si le cœur irradiait de toute part, non seulement nous-même, … mais aussi les autres. (Cf paragraphe: « On est tous reliés »).
  2. C’est la seule qui est exclusive. Lorsque la joie est là, aucune autre émotion ne peut cohabiter avec elle.

A quoi servent donc les émotions?

Les émotions permettent au corps d’agir, de réagir, en prenant des « décisions » vitales « de type réflexe », comme dans l’exemple de la peur (fuir ou combattre). Elles nous aident aussi à prendre des décision réfléchies et conscientes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les émotions ne sont pas une entrave au bon fonctionnement de la pensée.

Tel est le sujet du livre d’Antonio Damasio (L’Erreur de Descartes) qui soutient, sur la base de découvertes scientifiques faites grâce à des patients atteints de lésions au niveau du cortex préfrontal, que les émotions sont absolument nécessaires à la prise de décision.

« L’émotion est nécessaire à la pensée. Sans émotion, on prend des décisions, on tire des conclusions, on adopte des comportements « débiles ». On perd le sens des choses et de la réalité. Par exemple, si vous ne ressentez aucune émotion, vous ferez des erreurs d’appréciation et vous risquez de faire des choix contraires à votre intérêt ou à celui des autres. Sans émotion, le cerveau perd la raison ! »

Jeanne Siaud-Facchin

Les émotions sont donc des guides fidèles, qui nous indique la nature d’une situation (présence d’un danger éventuel, une souffrance, une réjouissance….) et comment il convient d’y répondre.

Puisque toutes les émotions ont une fonction essentielle, pourquoi parle-t-on d’émotions négatives et positives ?

C’est ce que l’on va donner comme sens à l’émotion qui en fera une émotion agréable (positive) ou désagréable (négative). Toutes les émotions ont une valeur importante, sans connotation »

Jeanne Siaud-Facchin

Pourtant, certaines émotions ont, à long terme, bel et bien des effets délétères sur le corps. Reprenons l’exemple de la peur : elle est une émotion vitale car elle informe d’un danger et permet au corps d’acquérir la force et les ressources nécessaires pour fuir. Sans cette émotion, qui déclenche une multitude de réactions chimiques dans notre corps  (hormones du stress), nous n’aurions pas assez de force et d’énergie pour réagir.

Mais ces hormones sécrétées à outrance sont néfastes pour le corps.

« Les conséquences des émotions négatives  ont été bien étudiées: à long terme ou mal gérées, elles sont associées à différentes pathologies : maladies cardiovasculaires, diabète, asthme et certains types de cancer. Elles sont aussi plus souvent présentes en cas de douleurs chroniques ». (Les pensées qui soignent, C. André, M. le Van Quyen)

Zoom sur la colère

Lors d’une colère, tout le corps est submergé par une substance chimique puissante : le cortisol.

Le cortisol est une hormone fabriquée par notre corps, par les glandes surrénales plus exactement. Son rôle est de veiller à l’équilibre du sucre dans le sang et au métabolisme des graisses. On la sollicite en général quand on a un grand besoin d’énergie (pour fuir, par exemple). Elle joue également un rôle d’anti-inflammatoire et participe à la régulation du sommeil. 

La production de cortisol est maximale entre 6 h et 8 h du matin, puis décroît jusqu’au soir où elle est minimale.

Mais…

La colère bouleverse cet équilibre.

En cas de colère, une dose si élevée de cortisol est produite d’un coup, qu’elle devient toxique pour le corps et le cerveau. Comme il en est de tout élément toxique, le système immunitaire se mobilise pour le faire disparaître, ses ressources n’étant alors plus disponibles pour d’autres défenses…

C’est ainsi que, pour 5 minutes de colère, il faut 5 heures à notre corps pour se débarrasser de cette substance toxique.

… Alors que faire pour se calmer ? Que faire pour récupérer plus rapidement?

La cohérence cardiaque

Comment le cœur influence notre pensée ?

« La plupart d’entre nous ont appris à l’école que le cœur doit s’adapter aux « ordres » envoyés par le cerveau sous la forme de signaux neuronaux. Dans la réalité le cœur envoie plus d’informations au cerveau que le cerveau n’en envoie au cœur! Ces signaux cardiaques ont un effet significatif sur la fonction cérébrale. Ils influent sur le traitement émotionnel ainsi que sur les facultés cognitives comme l’attention, la perception, la mémoire et la résolution de problèmes. En d’autres termes, non seulement le cœur s’adapte à la demande du cerveau, mais le cerveau réagit aussi en permanence au cœur. » (L’institut HeartMath publie en 1995 sa découverte sur la forte influences du cœur sur les émotions)

Si le cœur a une grande influence sur les émotions, il nous suffirait de réguler sa fréquence pour ramener le calme dans l’ensemble du corps, cerveau compris.

Mais comment agir sur le muscle cardiaque ? un muscle au fonctionnement autonome et indépendant.

… Par le respiration !

La fonction respiratoire est le seul système sous double commande du système nerveux : à la fois volontaire et involontaire. On respire sans y penser mais on peut aussi moduler et agir sur sa respiration. On peut choisir consciemment d’allonger chaque inspiration et chaque expiration et par ce biais avoir prise sur le muscle cardiaque et donc sa fréquence.

Parce que les façons de respirer modulent le rythme cardiaque, il est possible de générer un rythme cardiaque cohérent par la simple inspire-expire régulière à un rythme de 10 secondes (5 secondes sur l’inspiration et 5 secondes sur l’expiration) 

https://coherence-coeur.com/

Qu’est ce que la cohérence cardiaque ?

Lorsque nous vivons des situations stressantes, des émotions désagréables (peur, colère, frustration), ou lorsque simplement nous pensons de manière négative, notre cœur est en état d’incohérence cardiaque: les variations de notre fréquence cardiaque est désordonnée et irrégulière.

En revanche, lorsque nous vivons des expériences de sérénité et de calme, des pensées positives et des émotions agréables, les variations sont amples et régulières. C’est ce qu’on appelle l’état de cohérence cardiaque.

Comment atteindre cet état de cohérence cardiaque?

Il nous suffit de respirer 6 fois par minute (au lieu de 12 à 20 cycles respiratoires par minute en temps normal).

  • Respirer 6 fois par minute = inspirer pendant 5 secondes et expirer pendant 5 secondes
  • 3 fois par jour
  • Pendant 5 minutes

(Cohérence cardiaque 365, Dr David O’Hare)

Les effets démarrent déjà pendant la séance et durent encore jusqu’à 4 à 6 heures après la séance. 

Pour observer des résultats à long terme, il faut compter environ deux semaines d’entraînement.

Un cœur vraiment intelligent

Historiquement, dans presque toutes les cultures du monde, le cœur a eu un rôle beaucoup plus large que celui de pompe que nous lui prêtons. Il est le centre de l’activité émotionnelle, spirituelle et intellectuelle, source de sagesse, symbole de la compassion et de l’intuition.

« – Ecoute ton cœur, pas ta tête.

Jonathan se mit à rire. Ecoute ton cœur… C’est bizarre d’entendre cette expression populaire dénuée de sens dans la bouche d’une biologiste.

– Je sais, les expressions populaires sont moquées par les intellectuels. Eh bien, ils ont tort ! Le peuple est souvent plus sage que ses élites qui se croient au-dessus de tout le monde.

– Peut-être, mais là, en l’occurrence… écouter son cœur ne veut pas dire grand-chose, tu avoueras.

– Détrompe-toi : c’est le cœur qui décide. Dans notre société, on s’est tellement mis à l’esprit que tout se passe dans la tête qu’on s’est coupés du reste du corps. On ne valorise que le cerveau, tout ça parce qu’on a des neurones dedans. C’est ridicule ! Surtout qu’on a également des neurones dans le cœur, et personne n’en parle. Dans l’intestin aussi, d’ailleurs…

– Tu blagues ?

– Environ quarante mille neurones dans ton cœur, et cinq cents millions dans ton intestin. Et ces deux organes disposent chacun d’un système nerveux indépendant et bien développé.

– Ça alors !

– Les bonnes décisions viennent du cœur, ou des tripes. Pas de la tête. Dans l’Egypte ancienne, on l’avait bien compris, d’ailleurs. (…) Avant de momifier un pharaon, les Égyptiens extrayaient de son corps tous les viscères. Mais ils ne gardaient que ceux qui avaient de l’importance, qu’ils conservaient soigneusement dans de somptueux vases destinés à être enterrés avec la momie. C’était le cas du cœur et des intestins, notamment.

Elle marqua une courte pause avant d’ajouter : Le cerveau, ils le jetaient à la poubelle.  » (Laurent Gounelle, Le jour où j’ai appris à vivre)

Les bienfaits de la cohérence cardiaque

En corrélation avec une meilleure hygiène de vie (alimentation saine, activité physique), la cohérence cardiaque a plusieurs atouts scientifiquement démontrés:

  • La cohérence cardiaque permet de diminuer la sécrétion de cortisol, hormone du stress. Rappelons que le rôle du cortisol est de veiller à l’équilibre du sucre dans notre corps et au métabolisme des graisses. Il joue également un rôle anti-inflammatoire. C’est pourquoi, lorsqu’il est sécrété de manière anormalement élevée lors d’un stress ou d’une colère et ce, de manière prolongée, le cortisol devient un poison pour l’organisme: tension artérielle élevée, modification du métabolisme (sucre et graisses) et de l’immunité.
  • La cohérence cardiaque permet d’augmenter la sécrétion de l’hormone DHEA, une hormone qui entre en jeu pour contrebalancer le cortisol. La DHEA a de nombreux autres effets : elle influe sur le ralentissement du vieillissement, elle a un rôle apaisant et elle favorise un bon sommeil. Le sommeil, indispensable à la récupération physique et psychique, limite les risques de maladies cardiovasculaires, de diabète, de prise de poids. Les défenses immunitaires et la résistance à la douleur sont elles aussi renforcées.

Les effets à long terme sont donc les suivants:

  • Diminution du risque cardiovasculaire
  • Meilleure régulation du taux de sucre et des graisses
  • Réduction de l’inflammation
  • Meilleure récupération à l’effort
  • Amélioration de la concentration, de l’attention et de la mémorisation
  • Diminution considérable du niveau de stress au quotidien, de l’anxiété et de la dépression
  • Amélioration du sommeil
  • Stimulation du système immunitaire

En résumé, notre rythme cardiaque a des conséquences sur notre santé globale. Si le cœur bat harmonieusement, son efficacité réduit le stress subi par d’autres systèmes du corps, maximise notre énergie et crée des états qui nous permettent de nous épanouir mentalement, émotionnellement et physiquement.

Joe Dispenza

Pour soi… mais aussi pour les autres!

Au début, s’imposer une discipline tous les jours, trois fois par jour, est nécessaire, pour peu à peu créer une nouvelle habitude, de nouveaux automatismes dans le cerveau.

Pas seulement pour soi, mais aussi pour les autres!

« On est tous reliés »

« La jeune opératrice brancha l’index des autres participants. L’écran géant affichait maintenant quatre courbes de couleurs différentes, qui évoluaient chacune indépendamment des autres. (…)

– Comme vous pouvez le constater, dit la scientifique, nous sommes tous différentes, nous avons des physiologies différentes, et nous réagissons tous différemment à la même situation. (…)

– Nous allons maintenant faire un exercice de décontraction, dit l’opératrice. Installez-vous confortablement. (…) Je vous invite à respirer profondément, tranquillement…voilà… puis de plus en plus lentement… oui… comme ça… et à chaque expiration, vous laissez votre corps se détendre un peu plus, de plus en plus… (…) Regardez vous… avec bienveillance et essayez de ressentir ce qui vous rassemble les uns et les autres…

L’expérience amena chacun à sourire, un sourire un peu gêné au début, puis un sourire plus naturel ensuite. (…)

Sur l’écran, les courbes étaient maintenant étonnamment proches les unes des autres, comme si elles convergeaient. A peine croyable. Comment était-ce possible? Comment un simple contact visuel entre des personnes pouvait-il engendrer un rapprochement des physiologies? Jonathan n’en revenait pas. (…)

Une sorte de communion.

Au bout d’un long moment, il glissa de nouveau un œil vers l’écran. Les courbes avaient fini par se rejoindre, n’en formant plus qu’une seule.

Tous les hommes sont reliés.

Cette révélation tournait en boucle dans son esprit. Nous sommes tous différents, avait dit l’opératrice, et pourtant, quelque chose nous relie. Un lien invisible est bien présent, qui se manifeste seulement quand on le cherche, quand on le sollicite, quand on l’active… (…)

Tous les hommes sont reliés.

Jusque-là, Jonathan se voyait presque seul au monde, à se débattre dans son coin pour s’en sortir. Se débattre… se débattre et lutter.

L’expérience qu’il venait de vivre l’amenait à réaliser quelque chose d’énorme, de fondamental, qui remettait tout en question, sa compétition [avec son collègue], ses relations ambivalentes avec les clients à qui il refourguait des services inutiles, ses relations conflictuelles (…) Toute l’organisation de son existence avait jusque-là reposé sur une erreur, une vision fausse de la vie. Sa prise de conscience résonnait maintenant au plus profond de lui-même.

Puisqu’on est tous reliés, en luttant contre les autres, on lutte contre soi-même. » (Laurent Gounelle, Le jour où j’ai appris à vivre)

« Quand quelqu’un parvient à calmer ses émotions, à ralentir sa respiration et à se centrer sur des pensées positives – ce qui est excellent pour son système cardiaque et son système immunitaires – le même état a tendance à s’étendre à quiconque se trouve dans le voisinage proche, même si ces personnes ne sont pas conscientes de ce qui se passe » (Thierry Janssen, Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner).

Phénomène de contagion

La mise en résonance des systèmes nerveux vaut pour tous les humains qui entrent en relation, qu’ils soient deux ou au-delà: au travail, entre amis… Une foule baignant dans la même émotion représente une myriade de cerveaux se mettant au diapason (tout cela fonctionne, entre autres, grâce aux neurones miroirs). Autres exemples de mise en résonance des organismes humains: les femmes vivant en communauté ont tendance à avoir des périodes d’ovulation qui se produisent en même temps. « L’explication comporte un aspect purement chimique – par exemple via les hormones et les phéromones. On peut imaginer qu’elle réside également dans des phénomènes mécaniques, vibratoires et énergétiques, comme quand des pendules rapprochent leurs battements pour finalement devenir synchrones ou quand une guitare sonne parce qu’on gratte la corde d’un autre instrument dans la pièce ».

« La mise en résonance des cerveaux, quant à elle, repose sans doute sur des phénomènes encore plus complexes et nous réserve de grandes surprises dans les années à venir » (Thierry Janssen).

Faire devenir son cœur cohérent et équilibré influence le cœur de quelqu’un d’autre. Des personnes assises ensemble dans une même salle peuvent influencer d’autres personnes se trouvant plus loin dans la même salle afin que celles-ci entrent en état de cohérence cardiaque.

Joe Dispenza

Sources

  • Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner, B. Cyrulnik, P. Bustany, J-M. Oughourlan, C. André, T. Janssen, P. Van Eersel, Albin Michel, 2012.
  • Tout est là, juste là, Jeanne Siaud-Facchin, Odile Jacob, 2014.
  • Les pensées qui soignent, C. André, M. Le Van Quyen, Belin, 2017.
  • L’Erreur de Descartes, A.R. Damasio, Odile Jacob, 1995.
  • Devenir super conscient: Transformer sa vie et accéder à l’extraordinaire, Joe Dispenza, Guy Trédaniel, 2017.
  • Nouvelles techniques pour faire face au stress, Charly Cungi, Claude Deglon, 2009.
  • Le jour où j’ai appris à vivre, Laurent Gounelle, Kero, 2014.